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2.
Revue d'epidemiologie et de sante publique ; 71(3):101753-101753, 2023.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2292789

ABSTRACT

Introduction Pendant la pandémie de COVID-19 les professionnels de santé ont été en première ligne pour faire face au grand nombre de patients nécessitant des soins. Les travailleurs de nuit, de par l'altération des rythmes circadiens dû à leur travail sont encore plus à risque de voir leur qualité de vie au travail altérée. L'objectif de cette étude est de décrire et de caractériser par niveaux d'actions, les dimensions sur lesquelles agir d'après les travailleurs hospitaliers de nuit, pour améliorer leur qualité de vie au travail (QVT). Méthodes Nous avons analysé thématiquement et lexicométriquement les données de l'étude ALADDIN menée entre juillet et septembre 2020. L'analyse des réponses en champ libre à la question « Sur quoi faudrait-il agir, dans votre travail pour améliorer votre qualité de vie ? » nous a permis d'identifier différents niveaux d'actions nécessaire à l'amélioration de la qualité de vie au travail des travailleurs hospitaliers de nuit. Résultats Au total, 627 réponses ont été analysées. Les répondants étaient majoritairement des femmes, infirmières et entre 20 et 34 ans. Nous identifions trois niveaux d'action: i) Agir au niveau individuel;ii) Agir au niveau du terrain, des services et des établissements;iii) Agir au niveau institutionnel et structurel. Les actions préconisées au niveau individuel sont un meilleur accès à la formation, une amélioration de la collation ainsi que des relations et collaborations entre les équipes. Au niveau du terrain, il existe des attentes en terme d'accès à un matériel en quantité et qualité suffisante ainsi qu'une meilleure gestion du respect du temps de travail et du temps de repos. Pour finir des remaniements institutionnels et structurels sont nécessaires pour améliorer la reconnaissance du travail de nuit notamment à travers le salaire et l'augmentation des effectifs. Conclusion Ce travail mobilise une méthode innovante permettant d'analyser de larges corpus. Ces résultats ouvrent des perspectives quant aux interventions à entreprendre pour les THN. Il met en avant l'importance d'une approche globale pour améliorer la QVT à l'hôpital. Mots clés Santé au travail , Professionnels de santé , Travail de nuit , Qualité de vie au travail , Lexicométrie Déclaration de liens d'intérêts Les auteurs n'ont pas précisé leurs éventuels liens d'intérêts.

10.
Infectious Diseases Now ; 51(5, Supplement):S57, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1336486

ABSTRACT

Introduction La santé perçue des travailleurs hospitaliers de nuit (THN), plus vulnérables du fait de leur rythme de travail, demeure peu étudiée. L’enquête AP–HP ALADDIN documente les perceptions et expériences des THN lors de la première vague épidémique de COVID-19. Notre étude s’est déroulée auprès des professionnels travaillant dans les établissements de l’assistance publique des hôpitaux de Paris (AP–HP). Matériels et méthodes Des statistiques descriptives ont été réalisées sur les données de cette enquête transversale en ligne (15 juin–15 septembre 2020) représentative de l’ensemble des THN de l’AP–HP (pondération et calage sur marge) afin d’étudier les leurs perceptions et expériences liées à l’épidémie de COVID-19 et à sa gestion au sein de l’hôpital. Résultats Un total de 1127 participants ont été inclus (77,5 % de femmes, 54,0 % d’infirmières, 36,3 % d’aides-soignants ou techniciens, 4,3 % de sages-femmes, 0,8 % de cadres de santé et 4,6 % exerçant une autre profession). Parmi eux, 13,2 % avaient été testés positifs au COVID-19, 59,6 % négatifs et 27,2 % ne connaissaient pas leur statut. La plupart des THN (78,5 %) se perçoivent plus vulnérables à la COVID-19 et 90,7 % d’entre eux ont peur de la transmettre à leur famille. Seulement 19,8 % des THN font confiance aux institutions (gouvernement) pour gérer la crise sanitaire. De plus, 71,9 % ont fait face à des difficultés pour accéder au dépistage, 56,3 % considèrent adéquates les mesures de protection mises en place au sein de l’hôpital et 60 % ont trouvé difficile d’appliquer ces mesures. Enfin, seulement 10,1 % ont reçu un soutien psychologique (par un professionnel ou par l’entourage) au cours des deux dernières semaines. Conclusion Durant la première vague épidémique, les perceptions des THN de la gestion de la crise a pu engendrer une détresse psychologique, qui n’a d’ailleurs, pas été prise en charge. Il est nécessaire d’apprendre de ces situations pour améliorer l’organisation et le soutien fourni au personnel hospitalier de nuit impliqué dans la lutte contre l’épidémie.

11.
Rev Med Interne ; 42(8): 583-590, 2021 Aug.
Article in French | MEDLINE | ID: covidwho-1318949

ABSTRACT

The present article details the publication process and the vicissitudes of three articles about SARS-CoV-2 and its related disease (COVID-19). The three articles were published one month apart between March and May 2020. Their mediatization led French health authorities to intervene. Our article does not focus on and does not assess the scientific quality of the articles presented, but only aims to open the reflection on medical publication. Beyond the description of these three specific cases, this article raises issues about article retraction, peer-reviewing, preprints, authorship and the dissemination of scientific medical information, including through the mass media. It discusses new publishing modes and the dissemination of published information in clinical research.


Subject(s)
COVID-19 , Communications Media , Information Dissemination , Public Opinion , Publishing , COVID-19/epidemiology , Data Accuracy , Decision Making , France/epidemiology , Humans , Public Health Administration/standards , Publications/standards , Publications/statistics & numerical data , Publishing/standards , Publishing/statistics & numerical data , SARS-CoV-2/physiology
12.
Bulletin Epidemiologique Hebdomadaire ; 6(19):2-9, 2021.
Article in French | GIM | ID: covidwho-1268896

ABSTRACT

Background and objectives - Night-shift hospital healthcare workers (HCW) are exposed to higher health risks due to their rhythm of work. We investigated their perceptions and experiences during the first wave of the COVID-19 pandemic in Paris' public hospitals (AP-HP). Methods - We present descriptive analyses of data collected in the online questionnaire of the AP-HP ALADDIN survey (15 June - 15 September 2020, 39 participating hospitals), with a comparison between professional categories of HCW (chi-square and Wald tests). Data were calibrated to be representative of the whole population of HCW in Parisian public hospitals in terms of sex, age, and professional category. Results - Among the 1,387 survey participants (52.3% nurses), 19% changed activity to manage COVID patients. Perceptions were globally similar for all categories of HCW: 90.6% feared to transmit the COVID-19 to close relatives, 65.5% to get it at work, and 77.8% felt more vulnerable to COVID-19. Few (10.1%) reported recent psychological support. Only 19.6% were confident in the authorities to manage the crisis, 58.4% faced difficulties in getting screened, 59.7% in applying protective measures, and 27.6% considered protective measures inadequate. Conclusions - The repercussions of the lasting COVID-19 health crisis must be further analyzed among nightshift HCW in order to answer their health needs. Lessons must be learnt from the first epidemic wave in order to fulfill HCW's expectations in terms of both information needs and individual protection against COVID-19.

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